Aller au contenu Skip to sidebar Passer au pied de page

La Santé Sexuelle désigne l’absence de maladies et de blessures associées à une activité sexuelle ainsi qu’un état d’épanouissement sexuel. Ce concept est défini comme “l’association positive des aspects physiques, émotionnels, intellectuels et sociaux de la sexualité.”

Selon l’OMS, La Santé de la Reproduction est un “état de bien-être physique, mental et social total, et non la simple absence de maladie ou de handicap, pour tout ce qui a trait au système de la reproduction, à ses fonctions et ses mécanismes. Elle suppose par conséquent que les individus aient une vie sexuelle satisfaisante et sûre, ainsi que la capacité de se reproduire et la liberté de décider quand et à quelle fréquence le faire.”
Les adolescent(e)s et les jeunes entre 10 et 24 ans représentent au moins un tiers de la population béninoise. Cette population se trouve confrontée à d’importants problèmes de santé sexuelle et reproductive : l’augmentation des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) comme le VIH/sida ainsi que les grossesses précoces et souvent non désirées, la faible prévalence contraceptive, le manque d’informations fiables disponibles sur le sujet.

Entre l’embarras des parents, la dissimulation des pratiques, le tabou autour de la sexualité, l’institution scolaire et les familles peinent à accompagner l’entrée dans la sexualité des adolescent(e)s et rendent ces débuts d’autant plus compliqués et risqués, sans discours éducatif, informatif et affectif pour les guider. Les amis, jeunes du même âge ou les réseaux sociaux deviennent leurs sources d’information et de conseils face à leurs questions, inquiétudes ou problèmes rencontrés lors de leur entrée dans la sexualité.

Entre 2016 et 2020, plus de 9 000 grossesses ont été enregistrées dans les établissements scolaires du Bénin et 1 grossesse sur 5 survient à l’adolescence, ce qui est principalement en raison d’un manque de connaissances des jeunes filles de leur sexualité et de leur fécondité. Chez les jeunes filles de 15 à 19ans, 12% avait déjà commencé leur vie sexuelle avant l’âge de 15ans, et dans cette tranche d’âge, 15 % des jeunes filles ont déjà eu un enfant et 6% sont enceintes de leur premier.

Ces grossesses perturbent le parcours scolaire des jeunes filles (abandon pour s’occuper du bébé) ou entrainent des avortements clandestins réalisés dans de mauvaises conditions qui peuvent provoquer des complications médicales voire le décès. Le gouvernement et les différentes ONG présentes au Bénin ont mis en place plusieurs stratégies, depuis deux décennies, pour créer des espaces et des lois qui permettent de rendre disponibles les informations et les services sur la Santé Sexuelle et Reproductive : des centres de Planification Familiale, l’accès à l’avortement médicalisé, des lois sur la Santé Sexuelle et Reproductive etc. Cependant les effets de ces mesures restent encore faibles dans certains domaines. En effet, si la prévalence contraceptive a augmenté ces dernières années passant de 6% en 1996 à 16% en 2017-2018, 32% des femmes en couple ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. De plus, seulement 29% des femmes de 15-49ans savent situer la période féconde dans le cycle menstruel.

NOS ACTIONS

ÉDUCATION À LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE

XOLALI veut contribuer à la diffusion d’informations justes et sans jugement sur la Santé Sexuelle et Reproductive notamment auprès des adolescents et des jeunes pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées par la suite. XOLALI propose des interventions de sensibilisation sur le sujet dans les écoles et les centres éducatifs avec des intervenants formés et des supports matériels adaptés.